Vous souhaitez faire de la LMNP saisonnière avec votre logement principal, votre résidence secondaire ou encore au moyen d’un autre bien dédié à cet effet ? Les solutions sont multiples, et la mise en location saisonnière vous permet de bénéficier de tous les atouts de la location meublée non professionnelle (LMNP).
Notons que ce statut vous ouvre droit à de multiples avantages fiscaux issus du régime réel d’imposition, du micro-BIC ou encore de la loi Censi-Bouvard. Ce qui vous fait profiter d’importants gains d’impôts, en plus d’encaisser des revenus supplémentaires issus des loyers, que vous pourrez réinvestir dans d’autres placements.
Quelles sont les différentes options pour faire de la location saisonnière ?
Rappel sur les points forts et les inconvénients de la location saisonnière
Parmi les principaux avantages : une grande flexibilité par rapport à la disponibilité. Vous pouvez vous-même occuper le bien lorsqu’il n’est pas loué et ce, à vos convenances. Pour les propriétaires effectuant des déplacements fréquents, la mise en location saisonnière de l’intégralité du logement est une solution particulièrement intéressante et ce sera un bail mobilité qui sera signé.
De plus, les tarifs sont plus significatifs comparés à ceux qui s’appliquent pour une location permanente, puisqu’il s’agit de facturer des nuitées. Ce qui va retentir de manière positive sur le rendement de votre activité.
En ce qui concerne les inconvénients, ceux-ci proviennent de l’effort à déployer pour trouver régulièrement des locataires sur toute l'année afin d’atteindre du bon rendement. Pour cela, vous aurez à consacrer du temps pour la diffusion de vos annonces, voire vous tourner vers une agence qui pourrait alors vous facturer des frais et commissions.
La location saisonnière au sein de votre logement principal
Si vous êtes propriétaire de votre logement principal, le feu est vert pour faire de la location saisonnière. En revanche, si vous êtes vous-même locataire, vous devez demander à votre bailleur s’il est possible de faire de la sous-location de manière temporaire. Dans ce cas, les loyers appliqués ne doivent pas être supérieurs à ceux que vous payez à votre bailleur.
Dans le cas où vous êtes vous-même propriétaire et que vous souhaitez faire louer l’intégralité du logement, la location temporaire ne doit pas excéder 120 jours par année civile. Le cas échéant, le bien ne sera plus considéré comme étant votre résidence principale et une demande d’autorisation de changement d’usage est nécessaire. En effet, le logement devient à ce moment-là un meublé de tourisme, dont les conditions d’exploitation sont différentes.
En ce qui concerne le bail mobilité applicable à la résidence principale, la durée minimale de mise en location sera d’un mois.
Si, en revanche, la location ne concerne qu’une partie du logement, il est possible de faire louer sans avoir à se conformer à cette durée règlementaire. Toujours est-il que la partie louée doit être aménagée à cet effet (meublée avec accès aux équipements permettant au locataire d’y vivre, clé en main).
En bref, pas de démarche nécessaire pour une location saisonnière de courte durée, conformément aux dispositions susmentionnées.
Les locations de courte durée de type Airbnb et Abritel
Il s’agit de location meublée touristique d’une durée temporaire. Attention, car certaines démarches doivent être réalisées, de même que le respect de certaines contraintes telles que le nombre de nuits maximum – celui-ci dépend de la ville où le bien est situé. Les exceptions à la limite légale s’appliquent dans le cas où il s’agit d’une location saisonnière d’une durée n’excédant pas les 120 jours par an, comme mentionné ci-dessus. Si toutefois cette durée est dépassée, le bailleur doit justifier de cette prolongation : il peut s’agir d’une mise en location prolongée pour cause de problème de santé du bailleur ou de force majeure.